space MTS Allstream space
line

Notre histoire | historique | galerie de photos | calendrier des ÉvÉnements | médias
line
Luminaries | contez-nous vos anecdotes | publicitÉ | couvertures d'annuaires tÉlÉphoniques

Share Your Stories

Disk set phones 1959

MTS fait partie de la vie quotidienne du Manitoba depuis plus d'un siècle : elle a traversé une grève générale, deux guerres mondiales et deux inondations majeures. Nos services et nos employés ont eu une influence considérable sur la façon dont nos clients ont vécu des événements majeurs depuis les débuts de l’entreprise. Allstream a elle aussi contribué à la vie et aux activités de ses clients partout au pays depuis plus d'un siècle et demi.

Si vous avez une anecdote mémorable qui montre comment MTS Allstream, un ou plusieurs de ses employés ont touché votre vie, nous vous prions de nous l'envoyer. Revenez consulter ce site au cours des prochains mois, car nous publierons certaines des anecdotes qui nous seront envoyées.


Barbara Lyotier
Vancouver, BC

Mon grand-père, Adam P. Jamieson, a été l’un des premiers employés de MTS. Sa fille (ma mère) Jean est la seule de ses enfants qui soit toujours en vie. Elle aura bientôt 86 ans. Elle me raconte qu’un jour, on a offert en guise de récompense à son père, alors jeune célibataire et joueur de soccer d’assez bon calibre en Écosse, d’émigrer au Canada afin de travailler dans une nouvelle compagnie de téléphone à Winnipeg.

Maman dit que son père était au départ monteur de lignes, mais qu’il est rapidement devenu responsable de la paie, un poste qu’il a occupé pour le reste de sa carrière. Il a immigré au Canada en 1907.

Maman m’a également raconté que, durant son enfance à Winnipeg, sa famille était l’une des rares à disposer d’un téléphone à domicile, ce qui constituait un privilège. Elle m’a aussi expliqué avoir appris très jeune les bonnes manières au téléphone et qu’il fallait utiliser cet objet avec respect et modération.

Ralph Brown
Montréal, Québec

J’ai commencé à travailler pour la Compagnie des télégraphes nationaux du Canada (CNT) en 1943. J’ai ensuite quitté brièvement l’entreprise pour la Defence Communications, qui regroupait du personnel d’ingénierie du CN et du CP ainsi que des dirigeants de certaines grandes sociétés. Je suis revenu à la CNT en 1946 et j’ai étudié pour devenir opérateur de téléimprimeur, puis je suis demeuré opérateur jusqu’en 1971.

Ensuite, j’ai été transféré au centre des ordinateurs dans l’édifice de la Place du Canada à Montréal, où je suis devenu opérateur d’ordinateur. J’ai aussi été le premier titulaire du poste de superviseur des opérateurs d’ordinateur lorsque celui-ci a été créé. J’ai occupé ce poste jusqu’à ce qu’on ferme le centre et qu’on transfère les activités dans l’édifice du CNCP sur la rue Notre-Dame. À cette époque, l’entreprise était devenue Télécommunications CNCP, puis elle s’est appelée Unitel et a changé de nom à quelques reprises par la suite. J’ai quitté l’entreprise en septembre 1985, et je profite toujours de ma retraite depuis ce temps.

L’un de mes souvenirs les plus marquants remonte aux alentours de 1958, peu après le transfert de la CN Telegraphs dans l’édifice Bonaventure. À l’époque, des parcs à bois débité ont pris feu, ce qui a entraîné la destruction quasi complète du village de Cabano. Pendant des jours, le flot incessant des messages, des nouvelles et des demandes d’aide du maire du village - ainsi que du gouvernement provincial - ont fait bourdonner les lignes d’activité.

Chris Hillhouse
Winnipeg (Manitoba)

Je désire rapporter des observations plutôt qu’une anecdote; elles portent sur un film intitulé Mob Story et tourné à Winnipeg en 1990. On y remercie MTS au générique.

Ce film contient plusieurs plans formidables de la ville de Winnipeg où l’on voit par exemple l’enseigne du grand magasin Eaton, encore présente à l’époque. En outre, l’une des scènes principales du film, une poursuite en voiture sur l’avenue Portage, permet de voir plusieurs points d’intérêt de Winnipeg.

La mention de MTS à la fin du film m’a fait sourire. Je trouve formidable que MTS ait participé à la création de ce film, qui mettait en vedette de nombreux acteurs canadiens célèbres, notamment Al Waxman, Margot Kidder et John Vernon.

Je recommande le visionnement de Mob Story à nos amis de l’Est du Canada, qui aiment tellement plaisanter sur les rigueurs de l’hiver à Winnipeg. Ce film cherchait visiblement à faire un sort à notre climat hivernal!

Je lève mon chapeau aux dirigeants de MTS qui ont cru bon de soutenir ce film. Depuis 1990, Winnipeg a servi de lieu de tournage à quelques grandes productions hollywoodiennes, notamment Capote, Shall We Dance et The Assassination of Jesse James by the Coward Robert Ford.

Jeff Broughton
Chicago, Illinois (États-Unis)

Au début des années 1980, j’ai décroché un emploi d’été chez MTS comme étudiant. Je travaillais comme commis à la cueillette et au comptage des pièces de monnaie des téléphones publics. Sous la direction et le leadership de Fred Hafichuk et de son personnel, j’ai acquis des compétences en comptabilité et en gestion que je mets toujours à profit aujourd’hui. J’étais fier de me promener et de représenter l’entreprise partout où je me rendais, de l’interlac jusqu’au Sud-Est du Manitoba ainsi qu’aux quatre coins de Winnipeg.

Ma mission consistait à chasser le téléphone public Nortel Centurion et à lui dérober son butin. À cette époque qui a précédé l’arrivée des téléphones cellulaires, ces téléphones publics étaient très utilisés. En arpentant les trottoirs de bois en bordure de la grève et les planchers des usines, j’ai eu la chance de visiter des installations de téléphones publics qui m’ont permis de découvrir les industries et les institutions manitobaines ainsi que la diversité de sa collectivité.

Je n’oublierai jamais cet unique téléphone public installé sur la grève du lac Manitoba constamment frappé par la foudre, ni mes allées et venues sur les planchers industriels des ateliers ferroviaires de Transcona. C’était sans aucun doute l’emploi d’été le plus extraordinaire qu’un jeune homme pouvait avoir.

À mes anciens collègues, ainsi qu’aux membres de ma famille et à mes amis employés chez MTS Allstream, je désire souhaiter un joyeux centième anniversaire.

Bill Phillips
Winnipeg (Manitoba)

J’ai commencé à travailler à la CP Telecommunications, à Winnipeg, en 1959. Mon emploi consistait à livrer des télégrammes à vélo. Je travaillais les fins de semaine et pendant les vacances estivales. C’était un emploi périlleux – je me souviens d’avoir été frappé par une voiture au coin de Portage et Main, mais heureusement, je n’ai subi que des blessures mineures.

À cette époque, les messagers devaient toujours soigner leur apparence et porter un uniforme impeccable, des bottes bien cirées, un couvre-chef aux couleurs de la CP ainsi qu’une chemise bleue. Nous avions aussi une sacoche de cuir noir dans laquelle nous transportions nos télégrammes; d’ailleurs, j’ai encore cette sacoche en ma possession.

Je me souviens d’une dame chargée de surveiller les messagers. Si je me souviens bien, elle s’appelait Mme Koskie. Elle inspectait toujours nos uniformes pendant que nous attendions ensemble, sur un long banc de bois, de recevoir notre lot de télégrammes. Je me souviendrai toujours de la venue de la Reine Elizabeth II à Winnipeg, lors d’une tournée au Canada. On nous avait ordonné d’arriver à l’heure, d’être sur notre trente et un, bottes bien cirées et polies, et de rester au garde-à-vous devant les bureaux situés au coin de Portage et Main.

C’était la belle époque!

Al L.
Winnipeg, MB

Dans les années 1950, dans la région de Kenton, au Manitoba, il nous semblait que Bessie, notre téléphoniste de MTS, travaillait 24 heures par jour, car elle était là à toute heure pour nous aider à joindre nos interlocuteurs au téléphone.

Nous avions alors des lignes partagées, et chaque abonné avait une sonnerie différente qui lui permettait de reconnaître les appels qui lui étaient destinés. Il arrivait aussi parfois que la moitié de la collectivité utilise la même ligne. Quand on y pense, nous avons tenu des téléconférences bien avant que les entreprises ne le fassent en ville.

Je me souviens qu’un jour, tôt le matin, à la saison des récoltes, nous avons entendu la sonnerie prolongée réservée aux urgences. Nous nous sommes tous empressés de répondre au téléphone, et Bessie a prévenu tout le monde qu’un incendie s’était déclaré dans l’étable d’une ferme du voisinage. Nous nous sommes tous précipités pour aller l’éteindre, puisqu’il n’y avait pas de camion d’incendie dans notre collectivité à l’époque. Presque tout le voisinage s’était rassemblé pour secourir un voisin – en grande partie grâce à Bessie, notre téléphoniste de MTS, et à son appel d’urgence.

Therese Mickelsen
Coquitlam, B.C.

Les moments les plus marquants et les plus enrichissants dont je me rappelle dans le cadre de mon travail chez MTS se sont produits au cours de l’inondation de 1997, lorsque nous avons dû rapidement passer du rythme de travail habituel à la préparation pour affronter un important désastre.

Je travaillais alors aux communications de crise, et j’ai été ébahie par le dévouement des employés et de l’entreprise. Comme j’étais relativement nouvelle chez MTS, je n’avais pas vraiment vu l’équipe en pleine action, mais je suis encore impressionnée de la façon dont tout s’est bien passé. En plus d’avoir pleinement maintenu le service pendant le désastre, nous avons obtenu une couverture de presse élogieuse pour l’entreprise.

Je suis particulièrement fière de la façon dont nous, les employés, avons pris le temps − avec le soutien (et le salaire) complet de MTS − de remplir des autobus de volontaires, qui sont allés aider à ériger des murs de sacs de sable dans certaines des régions les plus touchées. Je me souviens aussi de la belle façon dont nous avons mis à profit notre technologie. Je me rappelle en particulier un incident : un membre des Forces armées est tombé dans les eaux tumultueuses et, grâce à son unité spéciale (et indestructible) de communication sans fil de MTS, il a pu demeurer en contact et être secouru.

Les histoires du genre étaient monnaie courante quand j’étais chez MTS. Nous avons dû faire face à de rudes défis, mais nous nous sommes bien amusés, et nous avons accompli de grandes choses au sein de nos collectivités. Je me dois d’ajouter qu’en toutes ces circonstances, ce sont les gens qui ont su faire la différence.